Auberge de Jeunesse de Tournai

Un coût de 50 euros par jour en chambre individuelle peut paraître correct dans un pays dans lequel les hôtels de tous niveau sont très, très chers, d'autant que le petit déjeuner était correct. Mais pour le cycliste que j'étais (voyage de 18 jours tout au long de la frontière belge, de la frontière luxembourgeoise à la mer du Nord, avec les 3/4 des nuits passées dans un sac de couchage, sans tente -heureusement le temps fut idoine-, la situation vécue dans cette auberge fut inadmissible. Je me contente ici de recopier une partie de la lettre que j'ai envoyée à mon retour en France à l'office de tourisme de Tournai (qui m'avait recommandé cet hébergement) et au siège social des auberges de jeunesse belge à Bruxelles. // Il me fut en effet absolument impossible de dormir pendant les nuits passées (donc = 100 euros) du fait de présence d'un groupe d'une cinquantaine de jeunes et moins jeunes "encadrés" dans le cadre d'un stage d'intégration à finalité civique (?). Ils n'ont cessé la première nuit de claquer les portes de leurs chambres et des couloirs y accédant avec une rare violence, tout en s'amusant bruyamment au rez-de-chaussée du bâtiment, ce évidemment en violation flagrante des consignes affichées partout requérant la quiétude de 10 heures du soir à 7 heures du matin. Les responsables de ce groupe contactés lors du petit déjeuner parurent trouver cette situation tout à fait normale et ne firent rien pour éviter que ce manège ne recommence la nuit suivante, avec même plus de violence, sans doute en rétorsion de la part de ces jeunes qui m'apparurent être d'authentiques cas sociaux. La directrice de l'établissement, un peu plus correcte, me proposa en réponse à mon étonnement de devoir vivre telle "péripétie" dans une des villes les touristiques de Belgique, soit un avoir (inapproprié compte tenu de mon lointain lieu d'habitation), soit de passer une troisième nuit dans son établissement au prix d'une chambre collective (27 euros), mais sans aucunement s'engager sur toute possibilité d'enfin dormir tranquille et donc de récupérer. Dans ces conditions je jugeai plus prudent de reprendre ma route vers le nord et de coucher à nouveau en forêt dans mon sac de couchage OPEX très confortable, sachant que là au moins j'aurai la paix, ce qui fut le cas. Au total 100 euros "balancés" pour presque rien (hormis 2 douches). En conséquence j'estime qu'il conviendrait que cette "auberge" soit baisse ses prix pour les voyageurs isolés aux finances limitées; soit leur signale préventivement les risques qu'ils encourent à (ne pas) y dormir), soit refuse leur admission et leur argent (ce serait plus franc...) // Cerise sur le gâteau, les "responsables" du siège social des auberges de jeunesse belges n'ont pas même répondu à ma lettre (l'OT de Tournai qui en a reçu photocopie et m'a répondu, elle, mais en exprimant simplement ses voeux que tout se règle à mon avantage). Conclusion : en Belgique mieux vaut encore payer cher une authentique hôtel...